AGONIE D'UNE PASSION. Carnets sous l'Occupation (1942-1945) Karl-Erick HORLANGE - Le blog de Gérard, www.leblogdegerard.fr

Publié le 21 Avril 2018

AGONIE D'UNE PASSION. Carnets sous l'Occupation (1942-1945) Karl-Erick HORLANGE - Le blog de Gérard, www.leblogdegerard.fr

Agonie d’une passion, Carnets sous l’Occupation (1942-1945) raconte un épisode de la vie d’un écrivain qui, sous l’Occupation, a tenu son journal dans des carnets. Il y raconte la liaison qu’il a entretenu avec un autre homme, un journaliste. Cette liaison semble être la raison d’être de l’écrivain et il vit mal le fait que son compagnon soit attiré par une jeune actrice et le délaisse de plus en plus pour elle. Tout cela avec en arrière plan le Paris de l’Occupation, où l’on retrouve personnalités célèbres et simples anonymes.

 

 

L’auteur, Karl-Erick Horlange, a travaillé sur ses carnets retrouvés qui lui ont été confiés par celui qui était probablement le dernier compagnon de l’écrivain. Si certaines entrées des carnets sont complètement rédigées, beaucoup n’étaient faites que de notes griffonées, parfois même en allemand. Horlange a dû traduire, déchiffrer, remettre en forme.

En publiant ces carnets, il a voulu rendre hommage à un écrivain que la littérature a vite oublié, pour des raisons qui restent difficiles à cerner : parce qu’il était d’origine allemande? Parce qu’il n’a pas clairement choisi le camp de la résistance? Ou tout simplement parce qu’il a lui-même cherché à brouiller les pistes et à rentrer dans un anonymat total. Comme si la fin de son grand amour l’avait incité à disparaître.

Horlange fait donc en sorte œuvre de réhabilitation en rendant la parole à un écrivain dont on ne saura jamais s’il avait du talent, puisque aucune de ses œuvres n’a encore été retrouvée, mais dont les sentiments amoureux nous sont maintenant connus puisqu’il se livre sans pudeur dans les pages de ses carnets.

Karl-Erick Horlange souhaite aujourd’hui continuer son travail  et recherche avec assiduité des exemplaires des œuvres perdues. Il ne désespère pas, pour cela, de recevoir l’aide de ses lecteurs qui peut-être dénicheront ces ouvrages chez quelques bouquinistes de province et prendront la peine de les lui envoyer.

L'auteur:

Bonjour Gérard
Je viens d’auto éditer mon premier roman gay intitulé « Agonie d’une passion, Carnets sous l’Occupation (1942-1945)
Je voulais savoir si vous seriez intéressé pour que je vous l’envoie, pour le cas où vous aimeriez le chroniquer sur votre blog.
Si vous l’êtes, sous quelle forme préférez-vous le recevoir? Format papier? PDF? Word?
En vous remerciant d’ores et déjà quelle que soit votre réponse.
Cordialement.


Moi:

J’ai bien reçu votre manuscrit, je l’ai chargé sur ma tablette pour pouvoir le lire dans de bonnes conditions.
D’ors et déjà je tiens à vous dire que la période ou se situe votre « roman » m’intéresse, la forme également, j’aime le coté journal.

Peut être parce que mon premier choc littéraire, mon premier amour de lecture, le premier livre que je me suis acheté comme un grand !!! hors classique que nous devions étudier en classe, fut Le journal d’Anne Franck, une vraie révélation pour moi alors pré adolescent.
Bien sur le thème me touche également, une passion d’homme à homme pas forcément partagée avec la même force , ou il y en a toujours ou presque, un qui aime plus que l’autre ou différemment .
Tous cela pour vous dire que j’ai envie de vous lire, et je ferai mes commentaires comme prévu sur mon blog.
Je vous souhaite une bonne soirée.

J'ai lu avec beaucoup d’intérêt et cela valait la peine.
A lire donc.

Mon avis en détail:

Le thème :

L’histoire d’une passion, celle de l’auteur du journal pour Pierre, néanmoins dans cette histoire se mêle bien d’autres personnages dont Catherine la « Pierre » dans la chaussure de l'amoureux, et le grain de sable qui …

Dans cette période de vie il y aura Léon, Klaus, Gilles, Vladimir, Valentin, Sarah et les autres qui chacun en son temps, à sa façon donnera de lui ou d’elle et traversera la vie de l'auteur..

Mais le destin des uns ou des autres sera bien différent, n’oublions pas que nous sommes à Paris oui, mais en guerre et sous occupation.

Dans son journal, l’écrivain nous fait partager sa passion. Qui dit passion dit forcément doutes, souffrances, querelles, jalousies et angoisses.

Par définition une passion est un sentiment d’amour ardent, dépassant la plupart du temps le raisonnement, et la nous sommes complètement dedans.

Page 20 : « j’avais appris, par la souffrance, que Pierre était l’Unique. Qu’il serait l’Unique ».

 

L’époque :

Je l’évoquais précédemment ce journal se déroule dans le Paris de l’occupation allemande de 1942 à 1945.

Cette passion à donc pour arrière plan, bombardement, couvre feu, résistance, collaboration, action clandestine, passage en zone libre, on y évoque la rafle des juifs au Vel d’hiv, le suicide de Pierre Brossolette, certains journaux de l’époque « Je suis Partout »

Mais dans cet « océan de noirceur » l’auteur nous entraine aussi dans un milieu de mondanité, de poésie, de théâtre.

Hugo, Rimbaud, Fiodor Dostoïevski, Gide, Apollinaire, Flaubert, Thomas Mann, Vallés et d’autre… même Céline sont évoqués.

Avec un peu d’imagination, moi pur parisien né dans le 18eme arrondissement, j’ai vécu la passion de l’auteur dans son voyage au cœur de ce Paris que je connais si bien avec délice. J’ai imaginé cette ville, ma ville dans les années 40

Puisque l'imagination nous permet toutes les fantaisies j'ai préféré parfois occulter la guerre de ma ville.

Cela rendait la ville tellement plus belle, plus tendre, plus poétique.

Les personnages ont alors revêtus un petit coté « Proustien » ce qui me donnait d’autant plus de plaisir à tourner les pages virtuelles de ce livre sur ma tablette.

Nous passons de quartiers en quartiers, par la rue Bridaine essentiellement, mais aussi la rue des Abbesses, la rue saint Denis, le parc Monceau, Saint Michel, et même la terrasse du café Wepler par exemple.

Nous faisons aussi un petit passage par la Grèce, Berlin et Figeac.

Mais il y a deux réalité, une passion, oui, mais en temps de guerre, hélas..

 

Le genre :

Ce manuscrit est un journal, et chaque fois que je lis un livre qui se présente sous cette forme, me revient en mémoire ma première émotion littéraire, le premier livre que j’ai acheté avec mon argent. « Le Journal d’Anne Franck »

Disons que l’on n’oublie jamais son premier amour, même si il est littéraire.

 

 

En conclusion :

Avec ce livre j’ai rêvé de passion, voyagé, vibré, mais j’ai souri également sur les quelques descriptions de corps masculins des amants de passage, notamment pendant le voyage à Berlin…:-)

Mais voila une passion peut elle durer ?

Certains disent que non, elle nous porte aux sommets du bonheur et plus haut encore, mais elle nous tourmente également, nous ravage et parfois nous envoie droit dans le mur ou dans les profondeurs obscures des tortures de l’âme…

Mais pourquoi pas OUI.

Si vous voulez en savoir plus lisez ce livre.

Le livre est disponible sur la plateforme lulu.com en version papier ou numérique.

Le-blog-de-Gerard.com

Rédigé par Gerard Adolphe

Publié dans #Critique littérature, #Karl-Erick HORLANGE

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