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1 Juin 2010
Que faire à Paris le premier Juin lorsque le temps ressemble plus à celui du premier Mars.Pourquoi ne pas visiter nos illustres anciens au cimetière de Montmartre
Né le 28 juin 1936 à Düsseldorf, Otto Klaus Preis s’installe à Paris à la fin des années 1950 pour rejoindre la maison Nina Ricci où il entre comme dessinateur dans l’atelier de Haute-Couture. Il y fera toute sa carrière.
De la Haute Couture à l’amour de l’art, il n’y avait qu’un pas, franchi en 1972. Preis acquiert alors l’ancien appartement de réception de l’hôtel d’Anna Judic, cantatrice vedette du Second Empire. Ce lieu d’exception deviendra l’écrin de sa collection vouée à différents artistes des écoles françaises et étrangères de la seconde moitié du XIX e siècle alors quelque peu dédaignés. Il s’attache tout particulièrement à l’œuvre d’Antonio de la Gandara, dont il possède l’ensemble le plus complet, offert depuis au musée départemental de l’Oise à Beauvais, ainsi qu’à la sculpture.
L’hospitalité de Klaus Preis était légendaire. Il aimait partager sa passion avec tous ceux qu’animent l’amour de l’art et des belles choses.
Sa générosité ne l’était pas moins. Le musée du Louvre, le musée d’Orsay, le musée national des Arts asiatiques – Guimet, le musée du Petit-Palais, la Galleria nazionale d’arte moderna à Rome en ont largement bénéficié, recevant les œuvres qu’il avait patiemment réunies pour les leur offrir.
Jean Bauchet, directeur du Moulin Rouge. Né avant la guerre 14-18, en 1906, il manifesta très jeune, des goûts et dons pour la musique et le spectacle et partit de son Pas-de-Calais natal pour venir tenter sa chance à Paris.
Il fut danseur acrobatique, puis se tourna vers le chant, qu’il dut abandonner à l’arrivée de la guerre. Après celle-ci, il " se lance " dans les jeux.
Jeux et spectacles sont alors menés parallèlement dans sa vie : premières revues au " Moulin Rouge " et ouverture de casinos, puis en 1963 c’est la reprise du Casino de Forges qu’il sauvera d’une situation très difficile, et en assurera la direction avec son épouse jusqu’en 1983. Il fut aussi, le directeur du Palais d’hiver de Marrakech.
Jean Bauchet pérennisera également le concours national des voix d’or, et dirigea quelques années le " Casino de Paris " et " Le Chatelet ".
Jean Bauchet est décédé en 1995.
Fred Chichin des Rita Mitsouko.
La Dame aux camélias est un roman d’Alexandre Dumas fils publié en 1848, inspiré par son amour pour la courtisane Marie Duplessis.
Jean-Claude Brialy, né le 30 mars 1933 à Aumale en Algérie française, mort à Monthyon le 30 mai 2007, était un acteur, réalisateur, scénariste et écrivain français.
Issu de la Nouvelle Vague du cinéma français, il a joué dans plus d’une centaine de films tout au long d’une carrière débutée en 1956 et a côtoyé certains réalisateurs tels que Louis Malle, Claude Chabrol, François Truffaut ou Éric Rohmer. Habitué des seconds rôles, il a été sélectionné pour le César du meilleur acteur dans un second rôle avec Le Juge et l’Assassin en 1977 et l’a remporté avec Les Innocents.
Et jean Claude Brialy repose aux cotés de la Dame aux camélias, il ne pouvait pas rêver mieux pour son repos éternel.
Et de la Dame aux camélias nous allons passer à Alexandre Dumas Fils bien entendu.
Francis Lopez, de son vrai nom Francisco Lopez, est un compositeur de musique français né à Montbéliard (Doubs) le 15 juin 1916 et décédé à Paris le 5 janvier 1995.
A la fin de 1945, Francis Lopez, déjà reconnu comme compositeur de chansons à succès, est amené à écrire en quelques semaines sa première opérette, La Belle de Cadix, sur un livret de Raymond Vincy. La vedette en est un chanteur presque inconnu, Luis Mariano. Ce spectacle, monté avec peu de moyens, est créé au Casino Montparnasse le 22 décembre 1945. Une cinquantaine de représentations étaient prévues : la pièce tiendra l’affiche pendant presque deux ans. La Belle de Cadix marque le début de la collaboration du trio formé par Raymond Vincy, Francis Lopez et Luis Mariano, qui va dominer l’opérette pendant plus de vingt ans et accumuler les succès. Après le triomphe de sa première opérette, Francis Lopez se lance dans la composition d’une œuvre plus ambitieuse musicalement : Andalousie, créée à la Gaîté Lyrique le 25 octobre 1947, avec encore Luis Mariano en vedette.
La réputation de Francis Lopez étant désormais solidement établie, il produit opérette sur opérette, sur des livrets de Raymond Vincy (généralement seul, mais parfois en collaboration), au rythme moyen d’une par an, les unes relevant de la comédie musicale (Quatre jours à Paris, 1948 ; Monsieur Bourgogne, 1949), les autres étant des œuvres à grand spectacle qui portent alors ce genre à son apogée (Pour Don Carlos, en 1950, avec Georges Guétary ; Le Chanteur de Mexico, en 1951, avec Luis Mariano). Avec Le Chanteur de Mexico créé au Théâtre du Châtelet (tout comme Pour Don Carlos), Francis Lopez, alors âgé de 35 ans, est à l’apogée de sa gloire. Pendant une dizaine d’années, il enchaîne les triomphes : La Route fleurie à l’ABC (1952), avec Georges Guétary, Bourvil et Annie Cordy ; À la Jamaïque à la Porte-Saint-Martin (1954), avec Jeanne Sourza et Christian Selva ; La Toison d’Or, au Châtelet (1954), avec André Dassary ; Méditerranée, encore au Châtelet (1955), première opérette interprétée par Tino Rossi ; Tête de Linotte à l’ABC (1957), avec Annie Cordy et Jean Richard.
Daniel Iffla (dit Osiris) est un financier et mécène, né à Bordeaux en 1825 et mort à Paris en 1907.
Passionné par Napoléon, il achète en 1896, « en souvenir du siège de Toulon auquel son grand'père avait participé », le château de Malmaison, le sauvant ainsi de la démolition, le fait restaurer par Pierre Humbert, l'offre à l'État français en 1903, et lègue sa collection au musée qui vient d'y être créé.
Désapprouvant la conduite de ses nièces, dont l'une est la maîtresse de Claude Debussy, il lègue sa fortune à l'Institut Pasteur (qui l'utilise en partie pour la création de l'Institut du Radium) ainsi qu'à des institutions charitables. Inversement, il aurait servi une rente annuelle de 20 000 francs à une de ses cousines l'actrice Charlotte Augustine Hortense Lejeune (1877-1956), dite Charlotte Lysès, qui devint en 1907 la première épouse et l'agent artistique de Sacha Guitry.
Iffla fait construire des synagogues à Paris, rue Buffault, à Arcachon, à Bruyères, à Tours, à Vincennes, à Tunis et à Lausanne. À cette dernière ville, il offre aussi une statue de Guillaume Tell (en remerciement aux Suisses pour leur accueil fait à l'armée de Bourbaki en 1871).
Il fit également construire la villa Alexandre Dumas dans la « ville d'hiver » d'Arcachon et est à l'origine de l'école de viticulture et d'œnologie de la Tour Blanche dans le Bordelais.
Il peut aussi être considéré comme le fondateur des premiers « restaurants du cœur » car il lègue à la Ville de Bordeaux 2 millions de francs pour, selon ses propres mots « y créer un asile de jour installé sur un bateau où seront reçus des ouvriers âgés et indigents des deux sexes, sans distinction de culte »., "bateau-soupe" qui fonctionna de 1913 à 1940.
"Sa tombe parisienne en marbre blanc est surmontée d'une grande reproduction en bronze du Moïse de Michel-Ange érigé dans la Basilique Saint-Pierre-aux-Liens.
La sépulture de Pierre Postic que je ne connais pas , je pense qu'il devait etre musicien.
Un autre inconnu avec une tombe un peu spéciale.
Maintenant passons devant la dernière demeure de Stendhal.
Stendhal, de son vrai nom Marie-Henri Beyle, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris (Il a utilisé avant Stendhal d'autres pseudonymes, comme Louis Alexandre Bombet, ou Anastase de Serpière.)
Engagé dans l'armée en 1800, il occupa surtout des fonctions d'administration militaires comme durant la campagne de Russie en 1812. Amateur d'arts et passionné d'Italie où il effectua de nombreux séjours, il écrivit d'abord des essais esthétiques sous son vrai nom comme L'Histoire de la peinture (début 1817), mais c'est sous le pseudonyme de « M. de Stendhal, officier de cavalerie » qu'il publia Rome, Naples, Florence en septembre 1817. Ce nom de plume est inspiré d'une ville d'Allemagne « Stendal », lieu de naissance de l'historien d'art et archéologue renommé à l'époque Johann Joachim Winckelman, mais surtout proche de l'endroit où Stendhal vécut en 1807-1808 un moment de grande passion avec Wilhelmine de Grisheim. Ayant ajouté un H pour germaniser encore le nom, il souhaitait que l'on prononce « Standhal ».
Ses romans de formation Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui, un des grands représentants du roman français au XIXe siècle. Stendhal cherche « La vérité, l'âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire.
Bon je ne peux pas terminer sans saluer NOTRE chanteuse et lui dire combien nous l'avons aimé.
J'aime me balader l'appareil photo à l'épaule et saisir des instants de vie.
J'aime aussi la littérature, le théatre et le cinéma en fait suis trés banal. Mais j'aime partager mes émotions.
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