Mon père, ma mère et Sheila. Roman d'Eric Romand.

Je viens de terminer ce roman, c'est dingue comme un livre peux vous renvoyer dans votre part intime de l'enfance.
Bien sur la différence est sans doute dans la relation qu'entretenait mes parents entre eux, plutôt une relation stable, pas de divorce, pas d’infidélité flagrante.
Mais ma façon de me sentir différent, cette envie d’être un autre, voir de ne jamais être né, je m'y retrouve.
Et cette envie d’être Sheila je l'ai eu aussi.Moi non plus je ne comprenais rien au foot, moi aussi j'avais beaucoup de copines....
Puis il il a aussi un certain, "il manquait plus que ça." longtemps après mais qui ne demandait qu'à sortir bien des années auparavant, dans le regard de mes parents je lisais déjà ce mot je n'étais qu'un enfant, leur enfant.
Enfin ce roman, se lit d'une traite, m'a renvoyé a des sentiments amoureux d'enfant, de mon enfance.
Je me rappelle de la douleur de cette gifle en colonie par un moniteur parce que nous avions séché le ski et nous a trouvé allongé ce petit camarade et moi allongé sur le lit cote a cote, qui joignant le geste à la parole nous traita de "tantouzes"
j'ai longtemps chercher dans les dictionnaires ce que cela voulait dire...
j'avais une dizaine d'année.
Pour l'auteur page 42, c'est son institutrice qui le gifla lui et son petit copain.
Lui aussi fut tétanisé à l'idée que comme moi le moniteur, son institutrice dévoile à ses parents quelque chose qui le dépassait et pour moi un mot que je ne comprenait pas, mais je savais que c'était "horriblement grave"
Enfin bref j'ai aimé ce livre.
Merci mon chéri pour cette ouvrage.
Mème si tu n'as pas mesuré l'impact des souvenirs qui me sont revenus en mémoire pendant la lecture....